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Captive Women

Captive Women (États-Unis (USA), 1952)
3,000 AD, 1,000 Years from Now


Réalisation: Stuart Gilmore
Scénario/histoire: Aubrey Wisberg, Jack Pollexfen, Robert Clarke, Margaret Field
Synopsis:

Dans une Amérique dévastée par une guerre nucléaire, deux tribus ennemies doivent apprendre à travailler ensemble pour triompher d'une troisième qui tente de les assujetir.

Commentaire:

Film de propagande fascinant autant par sa transparence que par sa naïveté.

Chaque élément du film semble mis en scène de façon à mettre en scène un aspect ou un autre de la suprématie morale anglo-saxonne. Ce n'est pas désagréable, dans la mesure oû tout le monde fait son boulot de façon adéquate. Mais c'est un peu comme lire un manuel de catéchisme.

Détail intéressant, il n'est à peu près, voire carrément pas fait mention d'économie. Les gentils aiment la paix et la liberté. Les méchants sont méchants parce qu'ils aiment la méchanceté.

Le film, qui est truffé de citations bibliques, y compris un plan final qui met en scène un mariage et une croix, est une sorte de mélange entre un film biblique et un western. Une des trois tribus, les mutants, sont plus ou moins les Indiens de l'histoire. Quand ils en veulent aux gentils, ils sont traîtres et méchants. Quand ils croient les gentils, ils sont gentils eux aussi. Un très grand nombre de films de l'Anglosphère disent la même chose, mais rarement de façon aussi dénuée d'artifice. Autrement dit, c'est gros comme le bras, même pour un film Américain.

À pratiquement tout point de vue, ce film est vraiment la représentation parfaite de la trame narrative qui maintient en place l'équilibre psychique anglo-saxon. Il y aurait aussi une lecture intéresssante à faire au niveau des relations hommes-femmes.

Au point de vue technique - réalisation, montage, musique - tout est très bien réussi. L'univers du futur est simple mais très réussi.

Musique: de type classique, avec une brève ressemblance au Sacre du Printemps.